La caza trifouille
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La caza trifouille

Refonte du forum
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.

Aller en bas 
+3
Doll
Ségolange Princière
Morphal IV
7 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 6:51

Belgaroz, la quatrième planète d'un système solaire perdu aux confins de la première galaxie,entamait sa deux centième révolution autour de son astre depuis l’arrivée de l’homme sur son sol. La journée tirait à sa fin, et Jalmo laissa son esprit divaguer un instant. Ce jour là, comme tous les autres, avait commencé tôt pour Jalmo. Les journées des membres de la famille royale étaient généralement bien remplies. Son premier devoir, au saut du lit, avait été de courir jusqu’au temple afin de rendre hommage à ses ancêtres. Le temple se situait à plusieurs kilomètres du palais royal, dans un labyrinthe d’arbres et de cours d’eau. Selon les dires des anciens, le temple avait été érigé deux cents ans plus tôt, là où la nacelle de Sire Gramou s’était délicatement posée, telle la graine de l’antique pissenlit venue ensemencer une nouvelle terre. Pour dire vrai, tout cela ne signifiait pas grand-chose pour Jalmo. Le temple, à ses yeux, aurait bien pu être posé là depuis des éons, cela n’aurait pas fait grande différence. Ce qui l’intriguait, c’étaient les arbres. La forêt environnant le temple était perdue au milieu d’un océan d’herbes hautes. Sur des milliers de kilomètres, rien qui ressemblât à un arbre, de près ou de loin, n’avait été aperçu. Cette forêt de quelques hectares, arrosée en permanence par des sources, semblait avoir été jetée nonchalamment sur la plaine, puis oubliée. Jalmo appréciait plus que tout ces promenades matinales au milieu des bois. Il y trouvait la paix intérieure bien plus facilement que dans le temple, où la pénombre et l’odeur suffocante de l’encens l’empêchaient de se concentrer. Jalmo, dès son plus jeune âge, n’avait cessé de questionner ses proches au sujet de la forêt. Les maigres informations qu’il avait glanées en quelques années l’avaient conforté dans l’idée que la forêt n’avait pas été créée par l’homme ; il avait observé également que les arbres étaient dotés d’une santé vigoureuse, et que leur population était stable. La forêt semblait en effet circonscrite à une zone, et jamais les hommes n’avaient eu à l’empêcher de croître au-delà de ces limites. Par tradition, les habitants de Gramargoz, la capitale des plaines, ne touchaient jamais aux arbres. Ils se contentaient d’emprunter le sentier consacré qui menait au temple, pour vénérer leurs ancêtres. Que la forêt ait été conservée par superstition ou pour des raisons esthétiques, cela importait peu : nul n’avait l’air de remettre en question sa présence. Le reste de la journée s’était écoulé lentement, les cours se succédant aux entraînements. Jalmo serait un jour amené à diriger le continent des plaines, aussi lui fallait il maîtriser de nombreux domaines, tant physiques qu’intellectuels. Sa dernière leçon, celle qui revêtait le moins d’intérêt à ses yeux, consistait à apprendre les mille et une façons de tuer un adversaire, quelqu’il soit. La plupart du temps, Jalmo échouait lamentablement à tailler en pièces son ennemi, ce qui exaspérait le maître d’armes. Selon ce dernier, un bon roi devait savoir se battre dans n’importe quelles conditions et avec n’importe quel objet. Les temps étant troublés par les luttes intestines entre provinces, il estimait la maîtrise des armes plus importe que jamais. Jalmo trouvait cette conception éculée ; les hommes de Belgaroz avaient réussi à coexister en paix pendant un siècle, sous le règne de son aïeul Gramou. Les guerres entre seigneurs, piètre legs des fils de Gramou que l’ambition avait perdus, ne justifiaient pas le recours à la violence selon Jalmo. Plutôt que de consacrer sa vie au maniement des armes, Jalmo eut préféré la passer à résoudre les mystères de Belgaroz. Laissant derrière lui le maître d’armes marmotter des inepties au sujet de la jeune génération, Jalmo sortit du Gymnase et se dirigea vers le palais. Le soleil était déjà bas dans le ciel, et la nuit ne tarderait pas à tomber. Jalmo consulta sa montre ; il lui restait trente minutes avant de se présenter devant son tuteur pour le repas du soir. Son tuteur, désigné par les parents de Jalmo à la naissance de celui-ci, était un vieil homme dépourvu de tendresse. Ancien capitaine sous les ordres du grand-père de Jalmo, il remplaçait ses parents depuis sa naissance. Durant les vingt années qui s’étaient écoulées depuis, Jalmo n’avait vu son père et sa mère que par trois fois, à l’occasion de cérémonies officielles. Il ne les connaissaient donc que de vue, et n’éprouvait pas grand-chose à leur égard. Il se sentait plus proche du vieux militaire, certes mal dégrossi, mais qui finalement compensait son manque de compassion par une sorte de bienveillance un peu abrupte.

« Trente minutes suffiront, pensa-t-il. Si j’emprunte un des Vaisseaux Miniatures du palais, je serai à l’heure pour le dîner ! » Il courut vers le parc de véhicules du palais ; le garde, habitué à ses allées et venues, le laissa passer sans poser de question. Quelques minutes plus tard, aux commandes de son VM, Jalmo sortit du hangar et mit le cap sur la forêt du Temple.
La circulation était fluide, ce soir là. Les habitants se préparaient sûrement pour le dîner, certains étaient probablement déjà couchés. Jalmo profita de l’absence de véhicules pour pousser un peu plus son VM. Les bâtiments se mirent à défiler de plus en plus vite, pour soudain laisser place à l’immense plaine, baignée par la lumière du couchant. Quelques kilomètres plus loin au Sud, la masse sombre de la forêt se découpait sur l’horizon. Le vent sifflait aux oreilles de Jalmo ; son VM fendait les airs, laissant derrière lui un panache de vapeur bleutée. Il n’eut pas le temps d’apprécier davantage le contact mordant du vent ; les quelques kilomètres le séparant de la lisière des arbres avaient déjà été franchis. Il amorça une descente en arc de cercle, puis posa l’engin délicatement devant les premiers arbres, juste sous les frondaisons. Jalmo consulta sa montre, puis s’engagea sur le sentier du temple. Il fût bientôt entouré d’arbres. Il commença aussitôt à se sentir mieux, comme bercé par le rythme lent de la forêt. Au dessus du sentier, les branches se mêlaient en une voûte majestueuse ; la lumière faiblissante du soleil y filtrait à peine. Dans la pénombre du sous bois, Jalmo se prit à croire à l’existence d’un peuple sylvain. Cette idée avait mis longtemps à germer dans son esprit, mais plus il venait en ces lieux et plus il était convaincu de sa véracité. Songeant à ce peuple imaginaire, Jalmo ne fit plus attention à ce qui l’entourait. Il avançait, poussé par l’air dense et odorant du sous-bois. Jalmo divagua ainsi pendant de longues minutes, les yeux fermés et l’esprit en goguette. Soudain, il s’arrêta net. Il regarda autour de lui, comme s’il venait d’entendre prononcer son nom. L’air perplexe, il se gratta la tête. Il se trouvait maintenant au milieu des arbres ! Une épaisse couche d’humus avait remplacé le sol poussiéreux du sentier, qui d’ailleurs n’était plus visible. « Jalmo ? » Il sursauta. Il venait bien d’entendre une voix, une voix douce et chaude, qui avait résonné dans tout son corps. « Jalmo, baisse les yeux. » La voix n’était pas autoritaire, mais il ne put s’empêcher d’obéir. Il baissa donc le regard, et vit…une épaisse couche d’humus, avec de ci de là des plaques de mousse et des champignons. « A gauche de la souche, Jalmo. » La voix n’avait rien perdu de sa chaleur, et il obtempéra de nouveau. Ne voyant toujours rien, Jalmo se gratta la tête nerveusement. Après un court instant, il s’arma de courage et balbutia : « Vous… Monsieur ? Madame ? Je ne vois rien que…ben…de la mousse. Où êtes vous, derrière la souche ? » Disant cela, il fit un pas en avant, afin de contourner la souche. « Ayayayayayay aiiie, ah ah haa ouh ton pied ton pied, recule recuuule!!! » Il avait à peine posé le pied qu’une onde de douleur avait parcouru sa jambe, très vite suivie par les glapissements de son mystérieux interlocuteur. « Ne BOUGE PLUS, Jalmo ! Regarde à tes pieds, maintenant. » Légèrement énervé par l’absurdité de la scène, Jalmo essaya de nouveau de localiser la voix. Il s’agenouilla, et scruta consciencieusement le sol à ses pieds. Son front était barré de quatre plis, ce qui ne se produisait que lorsque son cerveau était soumis à un problème épineux. Les problèmes standard ne requéraient en effet généralement l’usage que d’un, voire deux plis. Il resta concentré ainsi pendant une dizaine de secondes, puis capitula.
- Sans vouloir vous vexer, dit-il d’un ton catégorique, je ne vois là rien d’autre que de la mousse. Il entendit une sorte de soupir.
-Précisément, répondit la voix. Je SUIS une mousse. Devinant que Jalmo s’apprêtait à émettre des doutes quant aux compétences oratoires des mousses, elle ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche. Elle s’insinua dans son esprit et lui fit partager un court instant ses facultés de perception.



L’esprit de Jalmo explosa. Ses sens, complètement submergés, laissèrent la voie libre à l’esprit de la mousse. Il perdit la vue, littéralement inondé par un flot ininterrompu d’images et de pensées totalement exotiques. Il la vit un instant telle qu’elle était aux yeux de ses congénères : belle, terrifiante, mais également vibrante d’une douce chaleur. Il vit également son peuple, tapi dans les moindres recoins de la forêt ; il les vit prendre soin des arbres, leur parler. Durant une fraction de seconde, il prit conscience de la simplicité de son propre esprit. Puis la mousse lui montra le passé, issu de la conscience collective de son peuple. Jalmo reconnu la plaine, martelée par un puissant orage comme il en avait vu si souvent ; il vit la même plaine, dans le calme suivant l’orage. Puis l’univers ne fut plus que feu et douleur. Les images cessèrent, et l’esprit de Jalmo flotta durant ce qui lui sembla être une éternité. Des éclairs de lumière blanche commençaient à zébrer l’espace infini qui s’ouvrait devant lui. Les éclairs se mêlèrent pour former une boule de lumière tourbillonnante, qui le submergea rapidement. Jalmo perdit conscience. La mousse, soucieuse de le préserver, s’était retirée à temps de son esprit. Le Belgarozien, balayé comme un fétu de paille, était tombé en arrière ; de sa bouche s’écoulait un petit filet de bave. Son esprit, pris de panique, s’était recroquevillé dans un coin de sa tête, et ne comptait pas en sortir avant longtemps. Il n’avait posé qu’un doigt de pied dans l’immensité de l’univers de la mystérieuse mousse et cela avait suffi à effacer tout ce en quoi il avait eu foi depuis vingt ans. La mousse, consciente de la souffrance qu’elle lui avait imposé, l’irradia de sa douce chaleur. Jalmo sortit peu à peu du coma, son esprit rassuré par les vibrations apaisantes qui baignaient les environs. Il sentit de nouveau son corps, l’odeur du sous-bois ; il put entendre également un battement d’ailes, quelque part dans les frondaisons. Enfin, il put de nouveau voir, et la mousse fut la première chose que son regard croisa.
-Pardonne moi, Jalmo, murmura t elle. C’était nécessaire…je…ça nous a évités de longues et fastidieuses explications. Encore incapable de parler, Jalmo ne put que la fixer longuement. Ses pauvres sens ne voyaient qu’une mousse. Mais son cœur, lui, se mit à battre un peu plus fort. Quelques images lui revinrent, des images saturées de lumière ; des sensations inédites à peine effleurées… Son cœur battait désormais à tout rompre. Une douce chaleur l’envahissait, mais cette fois ci il sentait que la mousse n’en était pas directement responsable. Il ferma les yeux, puis demanda :
-Qu…qui es tu ?
-Bulbuli, répondit elle. Je suis une mousse philosophe.


Lorsque Jalmo rentra au Palais, la nuit était tombée depuis longtemps. Il était sûr que Seghers, son tuteur, l’attendait pour lui flanquer une correction dont il avait le secret. Jalmo décida d’assumer son retard, et entra par la porte principale. Après tout, il ne lui restait plus qu’un an avant d’être majeur. Seghers pourrait alors prendre sa retraite, et Jalmo devrait pour la première fois vivre aux côtés de son père, afin de parfaire sa connaissance du rôle qui lui faudrait endosser un jour. Jalmo poussa la porte d’entrée, et jeta un regard furtif à l’intérieur du vestibule. L’entrée était plongée dans le noir ; il referma la porte sans un bruit et laissa ses yeux s’habituer à l’obscurité. Il distingua alors la rangée de chaussures de Seghers, sur la gauche. Les portemanteaux, le porte-parapluies, tout était à sa place. Bien que fils de roi, Jalmo était sous la tutelle de Seghers. De ce fait, il vivait sous le toit du vieux capitaine. Ses quartiers étaient de facture simple, très fonctionnels et peu décorés. Ils se situaient dans une annexe du palais, assez peu éloignée en fait des premiers quartiers résidentiels. Après quelques minutes, Jalmo aperçut enfin la grande marche qui marquait le début des appartements de Seghers. Il se déchaussa, puis grimpa sur la marche. Il fit un ou deux pas, prudemment, s’attendant à tout moment à tomber nez à nez avec Seghers. Soudain, la pièce fut inondée de lumière. Seghers se tenait derrière lui, le doigt encore posé sur l’interrupteur. Jalmo se tourna vers son tuteur, pour lui faire face. L’expression de Seghers, fruit de ses années d’expérience de commandement, intimait au silence.
-Tu connais le tarif, Jalmo, lança Seghers, d’un ton neutre. Passe devant, je te rejoins. Jalmo s’exécuta, sachant que toute discussion ne ferait qu’alourdir la main de son tuteur. Il traversa alors le salon, dénué de meuble à l’exception d’une table basse et d’une commode, et entra dans la salle d’entraînement du vieux militaire. Des râteliers y étaient disposés, tous garnis d’armes d’entraînement en bois. Jalmo s’agenouilla face au mur, et plaqua ses mains sur la paroi, au dessus de sa tête. Seghers entra alors à son tour, et se dirigea vers l’un des râteliers. Il y choisit une baguette longue d’un mètre cinquante, en bois souple, qui s’apparentait probablement à une antique rapière. Il s’approcha de Jalmo, et lui tendit un autre bout de bois, de la longueur d’une main.
-Mords là dedans, dit il, je ne voudrais pas que tu te coupes la langue. Jalmo prit le morceau de bois, sans se retourner, et la cala entre ses mâchoires. Le premier coup s’abattit sur lui avec précision, mordant la chair de son épaule gauche jusqu’à son flanc droit. Le premier coup était le plus dur à encaisser, selon l’expérience de Jalmo. Il tint bon. Ses dents se plantèrent profondément dans le bois, et son esprit s’envola. Il revoyait Bulbuli, songeait à ce qu’elle avait partagé avec lui. Les coups continuaient de pleuvoir sur son dos, mais lui n’était plus là pour les sentir. Les larmes lui vinrent aux yeux. Oh, non pas à cause de la douleur. Jalmo comprenait enfin que rien ne serait plus comme avant. Ce qui lui était arrivé ce soir là, il l’avait attendu depuis toujours.


Dernière édition par le Sam 2 Juin - 17:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Morphal IV
Tyran éclairé en pré-retraite, sympathisant Trifouillard devant l'éternel
Morphal IV


Nombre de messages : 1294
Age : 44
Localisation : Palais Royal, 12 rue du gigot farci, Bacchanales-sur-orgies
Date d'inscription : 08/09/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 13:55

Et bien, voilà qui change agréablement du ton généralement délirant (voire débile) de nos habituelles productions littéraires ^__^ (Je ne dis pas que je n'aime pas, mais c'est sympa aussi de découvrir de nouveaux horizons).
D'ailleurs les critiques ne s'y sont pas trompés :

"Enfin un auteur Boulimik qui ose le sérieux et le sentiment , sans perdre de vue l'humour, toujours nécessaire dans ce type de production. On attend la suite en se pourléchant les babines..."

-Bernard Ris-de-veau, lors du dernier Bouillon de poulpeture, le rendez-vous littéraire des amateurs de fruits de mer.

"Entre deux orgies mexicaines et une probable liaison avec Ségolange Princière, maitresse officieuse de la fille du Roi, Jamou parvient à nous pondre un texte abondant et dense sur ses origines. Il faudrait être idiot pour manquer le début de cette grande saga familiale..."

-Bruno-Patrice Clou-de-girofle, dans les cahiers littéraires d'"Ici Gloutonnia"

"Trop...cool... Brooooafffplatchslurp!!"

-Raoul II, Prince Pantagruelique sur le retour...


Dernière édition par le Lun 3 Juil - 16:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://miomiomiom.1fr1.net
Ségolange Princière
Ministre de l'Oignon et du Tralala, Professeur ès Sciences Sentimentales, Epouse de Mimu
Ségolange Princière


Nombre de messages : 283
Age : 48
Localisation : Hin!Hin!Vous ne me trouverez jamais!!!
Date d'inscription : 21/04/2006

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 16:04

Citation :
une probable liaison avec Ségolange Princière
Hmmmm, je me demande bien comment vous avez deviné mon bon Roy...on était discret pourtant, mince!!!
Revenir en haut Aller en bas
Doll




Nombre de messages : 6839
Age : 43
Localisation : dans le frigo
Date d'inscription : 06/10/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 16:40

Mais, Jamou, ou as tu appris à ecrire comme ça??? :08:
Revenir en haut Aller en bas
Poulp'
Ex-Directeur du Comptoir des Gloutonnais, Ex-Porteur du Pot, Marquis Ogresque
Poulp'


Nombre de messages : 891
Age : 43
Localisation : A table, dans une assiette...
Date d'inscription : 05/02/2006

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 18:51

Et que prends tu comme stimulant pour ecrire autant?
Je veux la meme chose!
J'ai 60 pages a faire...

ET BRAVO !!
tres bon texte

:pieuvre:
Revenir en haut Aller en bas
Stouff
Lord Jarretière-Gourmande
Stouff


Nombre de messages : 1372
Age : 43
Localisation : dans ton cul,au fond,àdroite.
Date d'inscription : 04/10/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyLun 3 Juil - 21:21

Je crois que c'est clair: il se dope!
albino
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 6:26

Ben...en fait je vais pas vous dévoiler tous mes secrets de fabrication^^..mais c'est vrai que j'ai besoin de stimulant...je vous dirai pas ce que c'est!

C'est pas du Viazac en tout cas Razz

Comme vous avez été sages, voilà la suite; y a encore plein de trucs à changer dans tout ça, faites moi part de vos impressions et remarques! albino


Jalmo eut beaucoup de mal à retourner dans la forêt du Temple en dehors des promenades rituelles. Bien qu’il brûlât de l’envie de revoir Bulbuli, il ne voyait pas comment échapper à la vigilance accrue de Seghers. Celui-ci, outre la demie douzaine de mouchards qu’il avait placé sur Jalmo, avait chargé l’un des gardes du palais de le suivre à distance. Jalmo n’eut pas de problèmes pour localiser les puces espionnes, disséminées dans ses vêtements. Cela faisait partie des leçons qu’il avait dû ingurgiter depuis son enfance, dans le but de devenir roi. Le garde, quant à lui, posait problème. Il était très délicat de semer quelqu’un dans la plaine. Il aurait pu sans trop de difficulté le perdre en ville, ou dans la forêt ; mais l’étroite bande herbeuse qui s’étendait entre deux n’offrait aucun abri. Sa seule chance de revoir Bulbuli résidait donc dans les promenades rituelles, qu’il devait effectuer au saut du lit. Il se passa ainsi plusieurs jours, durant lesquels Jalmo joua à cache-cache avec son surveillant. Il le perdit de vue plusieurs fois de suite, mais les mouchards finissaient toujours tôt ou tard par trahir sa position. Durant ces quelques jours, Jalmo souffrit d’un mal qu’il n’avait jusque là jamais ressenti. Mangeant à peine, dormant encore moins, son esprit était obnubilé par Bulbuli. Son cœur, qui parfois se mettait à cogner comme un forcené, sans raison apparente, lui valut de nombreuses fois les réprimandes du maître d’armes, pour qui un bon roi devait être capable de maîtriser son rythme cardiaque dans n’importe quelles conditions.
Le matin du sixième jour, Jalmo réussit à semer son surveillant. Ce dernier, confiant dans ses détecteurs, avait laissé au prince un peu d’avance. Celui-ci avait donc continué de courir, et sans s’en rendre compte était arrivé près de la souche, là où il avait rencontré Bulbuli pour la première fois. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Là, près d’un champignon turgescent, se tenait une mousse. Jalmo s’agenouilla devant elle.
-Bulbuli ! lança t il, plein d’espoir. Bulbuli, est ce toi ? Une douce chaleur baigna soudain Jalmo ; c’était signe que Bulbuli était proche. Un rire retentit alors en son for intérieur.
-Jalmo, voyons… gros bêta ! Tu parles à une mousse, une simple mousse. Aucune chance qu’elle te réponde.
-Oh…Hum… je vois, balbutia Jalmo. Pardon, j’étais tellement ému que…je suis tellement heureux de te revoir, Bulbuli ! Il entendit de nouveau son rire, vibrant et chaleureux.
-Moi aussi Jalmo, répondit Bulbuli. Il nous reste quelques minutes, je ne voudrais pas que le garde qui te suivait reste dans le coma pour toujours.
-Oh ! s’exclama Jalmo. C’est toi, qui…je me demandais où il était !
-Je l’ai déconnecté pour quelques minutes, mais je ne peux pas le maintenir dans cet état indéfiniment.
-Et…enfin…tu ...tu es dans son esprit, en ce moment ? demanda Jalmo d’un air gêné.
-Hum, non Jalmo, répondit-elle. Je suis restée en périphérie, juste pour déconnecter ses sens. Le prince poussa un soupir de soulagement.
- Bulbuli, tu sais …enfin…je…je me demandais si…
-Si ? Bulbuli semblait amusée par la maladresse de l’humain. Jalmo prit une grande inspiration, puis se lança :
-Bon voilà, je me demandais si tu accepterais de partager ton esprit avec le mien. Comme la dernière fois. Jalmo rougissait jusqu’aux oreilles. Tout n’était que confusion en lui, et son cœur recommençait à battre frénétiquement. Il sentit que Bulbuli irradiait une chaleur plus intense, qui enveloppait son esprit. Soudain, il sut qu’elle était en lui. Son esprit n’explosa pas, cette fois-ci. Fort de sa première expérience, il se laissa accompagner par Bulbuli. Ses cinq sens furent réduits au silence, tandis que son champ de perceptions se décuplait. Il la vit alors. Aussi belle que la dernière fois. Non pas belle selon les critères humains, cela va de soit. Bulbuli irradiait littéralement la beauté. Son âme était un tantôt un diadème parfait, tantôt un astre chatoyant ; Jalmo n’arrivait pas à comprendre pleinement ce qu’elle était, mais il était subjugué. Il s’approcha d’elle. « Tu…tu es tellement belle, pensa-t-il. Puis, obéissant à une impulsion, il voulut lui prendre la main.
-Hum, …pensa-t-il de nouveau, l’air contrarié. Bulbuli, aurais-tu quelque chose qui se rapprocherait d’une main, par hasard ? La mousse éclata de rire.
- Ton esprit a conservé la forme de ton corps, expliqua t elle. Comme si tu craignais de le perdre à jamais ! Ici, la forme n’a pas de sens ! Jalmo ne comprenait pas vraiment comment faire.
Il se laissa aller. Ce qu’il voulait, c’était toucher l’âme de Bulbuli. Il ne comprenait pas où leurs esprits se trouvaient, mais ici tout était possible, y compris effleurer l’essence même des êtres. Son enveloppe psychique, qui jusque là était la copie conforme de son corps, éclata en une pluie d’étincelles. Celles-ci se regroupèrent, puis s’étendirent en un voile chatoyant. Jalmo effleura alors l’âme de Bulbuli. Répondant à sa caresse, la mousse changea de forme, et bientôt leurs deux esprits se mêlèrent complètement. La rencontre de ces deux essences secoua le plan astral dans lequel ils se trouvaient. L’onde de choc se propagea instantanément, et fit trembler l’âme du peuple de Bulbuli. Intriguées, les mousses philosophes s’approchèrent. Bulbuli et Jalmo formaient un tourbillon sans cesse changeant ; tout semblait vibrer autour d’eux. Leur union sembla durer une éternité, puis doucement, leurs âmes se séparèrent. L’âme de Jalmo, après avoir goûté à l’extase, eut du mal à se regrouper. Quelques bribes flottaient ça et là, indécises. Il se sentait de plus en plus lourd ; sa vue se surimposait progressivement au plan astral. Il réintégra bientôt complètement son corps, et ses sens reprirent leurs droits. Tout cela n’avait duré qu’une minute, mais lui avait paru hors du temps.
-Bulbuli…articula t il avec peine. Les mots lui paraissaient désormais bien traîtres et faibles, après ce qu’il venait de vivre. Il entendit un craquement dans un buisson, non loin de lui. Le garde ! Il devait se dépêcher de reprendre sa course vers le temple.
-Le garde a repris conscience, annonça Bulbuli. Tu devrais t’en aller, à présent. Je t’attendrai ici, demain. Jalmo se redressa tant bien que mal, éprouvant de la peine à lutter contre la gravité. Il effleura de la main la mousse philosophe, qu’il n’avait aucun mal à reconnaître, désormais. Il sentit une onde de plaisir traverser son esprit, en réponse à sa caresse. « Je serai là demain, Bulbuli ! » lança t il, tandis qu’il s’éloignait, zigzaguant entre les arbres.


Dernière édition par le Mar 4 Juil - 6:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Doll




Nombre de messages : 6839
Age : 43
Localisation : dans le frigo
Date d'inscription : 06/10/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 6:27

Aha!!! Maintenant on sait pourquoi tu t'exile en Colombie une fois par mois!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 6:57

:maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre: :maitre:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 14:01

Ca merite d'être lu?

(oui je suis un fin flemard^^)...(mais j'aime la bonne litérature)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 14:36

Bin si t'aimes la littérature de gare, vas y sans te poser de question!

Ca reste léger, ça te bousillera pas le cerveau mon ptit Eagles^^.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 14:55

Ségolange Princière a écrit:
Citation :
une probable liaison avec Ségolange Princière
Hmmmm, je me demande bien comment vous avez deviné mon bon Roy...on était discret pourtant, mince!!!

Oui, en effet, très discrets... Je crois même que ça s'est passé à notre insu!
Revenir en haut Aller en bas
Ségolange Princière
Ministre de l'Oignon et du Tralala, Professeur ès Sciences Sentimentales, Epouse de Mimu
Ségolange Princière


Nombre de messages : 283
Age : 48
Localisation : Hin!Hin!Vous ne me trouverez jamais!!!
Date d'inscription : 21/04/2006

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 15:17

Oh, Jamou, un peu de dignité que diable!!!
Tu pourrais au moins reconnaître ton enfant !!!
Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Kitty_lapinou
Revenir en haut Aller en bas
Doll




Nombre de messages : 6839
Age : 43
Localisation : dans le frigo
Date d'inscription : 06/10/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 18:35

Hmmm, c'est vrai qu'il y a un air de ressemblance !!!
Jamou tu nous avais caché ça!!!
et il s'appelle comment ce petit Lapinou?
Kittou? Lapinette? Lapitty? bin quoi j'essaye de mélanger Lapinou et Kitty !!! albino
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 4 Juil - 22:00

Euuu doll, je crois qu'ils na parlent pas du lapin mais du truc bisard au dessus...

( :dfvdf: )
Revenir en haut Aller en bas
Doll




Nombre de messages : 6839
Age : 43
Localisation : dans le frigo
Date d'inscription : 06/10/2005

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyJeu 3 Aoû - 19:30

La suite!
La suite!
La suite!
La suite!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyJeu 3 Aoû - 23:28

INSPIRATIONNN....
1h28, j'attaque la lecture...!!!
On est fou ce soir!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyJeu 3 Aoû - 23:59

1h59..
Finito...

MA...GNI...FIQUE!
Vraiment felicitation, on resent presque du bout des "doigts" les sensation de jalmo et on comprend tout à fait ses sentimants lors notament de son retour d'esprit dans son corp.
La sensation de poid n'es pas trés accentué car elle est intérompu par l'arrivée du garde mais on la resent bien quand même^^

Mais bien^^, vraiment, à quand la suite??
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyVen 4 Aoû - 6:49

haha, merci d'avoir lu tout ça.

Ben..en fait, la suite viendra, mais ces temps ci je suis un peu surmené. Pour etre plus précis, je suis très bordélique et j'ai du mal à m'organiser, alors j'ai l'impression de plus savoir ou donner de la tete.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyVen 4 Aoû - 11:39

D'accord, attend l'inspiration, ce serai c** de gacher la "fin" ou la "suite" de cet histoire ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyJeu 16 Nov - 22:21

En tant que paléo, je me DOIT de remonter ce sujet...

ALors..? qui as des nouvelles del seignor Ramou ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyJeu 22 Mar - 9:33

En effet...on attend la suite. alors Jamou qu'est ce que tu glandes?

-Hey! Derrière vous, un rhinocéros en tutu!
Revenir en haut Aller en bas
Diego Vamosalaplaya
Emissaire du Mexique reconstitué
Diego Vamosalaplaya


Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 29/06/2006

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyVen 4 Mai - 19:57

El Rhinoferofero n'est plou là, Jamou! La souite!
Revenir en haut Aller en bas
Shepard
Bibliothéquaire en Chef des Archives Floodesques de Gloutonnia [Trifouillard]
Shepard


Nombre de messages : 1666
Localisation : Dans le cul d'un éléphant entrain de jouer de la flûte.
Date d'inscription : 16/09/2006

Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptySam 5 Mai - 20:40

Rooo y a tout ça à lire?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. EmptyMar 8 Mai - 14:26

Ouais, j'espère que t'as tout lu feignasse!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty
MessageSujet: Re: Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.   Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jalmo et Bulbuli, des mousses et des hommes.
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Hommes-poireaux : mythe ou réalité

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La caza trifouille :: Planètes et colonies-
Sauter vers: