Morphal IV Tyran éclairé en pré-retraite, sympathisant Trifouillard devant l'éternel
Nombre de messages : 1294 Age : 44 Localisation : Palais Royal, 12 rue du gigot farci, Bacchanales-sur-orgies Date d'inscription : 08/09/2005
| Sujet: La Terrible Malédiction de Tout-en-lardons, Chapitre un Lun 20 Aoû - 16:27 | |
| Je profite d’un rabiot de temps libre accordé par mon exténuante activité pré-professionnelle pour faire à mes sujets ébahis (du moins je l’espère) un petit exposé sur la célèbre Malédiction frappant la Famille Royale depuis 2 générations, son origine et ses manifestations (les plus significatives) au cours de ma propre biographie. Vous allez vite piger pourquoi votre Roy penche depuis sa plus tendre enfance vers une orientation para-médicale ^___^
*Hum, hum* Or donc, comme vous le savez déjà si vous avez bien appris à l’Ecole Impériale quand vous étiez petit, mon vénérable aïeul Goinfrh V fut le premier de la dynastie Bourbonno-Bâfrolingienne à tendre vers un rapprochement entre vianddhistes et céréhaliens, réconciliation indispensable si l’on souhaitait mettre fin aux bien trop longues et sanglantes Guerres d’Alimentation. Pour ce faire, il épousa en second mariage, et ce en dépit de son age déjà avancé, Dame Céréha de Krisprolls, Baronne Céréalienne, et oeuvra pacifiquement, tout le temps que dura son règne, pour tenter de faire respecter ses décrets de non agression. Cela lui valut, entre autres vexations, d’être assassiné à la saucisse de morteaux par le fanatique Duc de Bordeaux-Chesnel* lors d’une visite officielle sur Saucissonutella (ralliée de longue date, comme on peut s’en douter, aux ducs Vianddhistes).
Son fils et successeur, Morphal III, ayant hérité du talent diplomatique de son père et du…hum, « caractère » de sa mère, paracheva l’œuvre de son paternel avec la fermeté que la situation exigeait. Son attention se porta, bien entendu, tout particulièrement sur les Ducs Vianddhistes qui, proches de la famille Royale, ne sentaient plus flatuler. Outre les crimes de lèse-majesté, ils se croyaient en droit de commettre toutes les atrocités sur leurs fiefs : gavages d’opposant a grandes brouettées de boudin jusqu’à ce que conversion (ou mort) s’ensuive, stérilisation des cultures vivrières de leur voisins, noyades en série de « végéto-terroristes » dans des cuves de confit de canard… Usant de toute la puissance diplomatique et militaire Impériale il mit à genoux le bastion Vianddhiste d’AïeAïeAïeRumsteak mais échoua dans sa tentative d’obtenir la reddition du chef des rebelles, le Puissant Duc de Tout-en-lardons, qui préféra se suicider avec toute sa famille (par indigestion de tripes) que de désavouer sa croisade. La légende (et les domestiques traumatisés qui assistèrent à la scène dantesque) racontent que les derniers mots prononcés, la bouche pleine de bidoche, par le Duc furent pour maudire Morphal III et ses descendants sur 1263 générations (une génération par façon d’accommoder les tripes à la mode de Quanh, son village natal). Le victorieux souverain eut beau traiter par le mépris les superstitieuses inquiétudes de ses proches, il n’en finit pas moins, bien des années plus tard, dans une dramatique chute ayant pour origine une savonnette. Ce qui n’aurait choqué personne si ledit accident avait eu lieu dans une baignoire plutôt qu’à la sortie du conseil des Ministres, en plein milieu des coursives administratives du Palais de Bacchanales-sur-orgies.
Son héritier, et votre serviteur (enfin… littérairement parlant), eut bien de la chance de parvenir à l’age adulte avec tous les « incidents » qui lui sont tombés sur le coin de la tronche depuis sa naissance…
*abattu presque immédiatement par la Garde Impériale, le forcené eut le temps lâcher : »Nous n’avons pas les mêmes valeurs « avant d’expirer. | |
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