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 Gildebert Grignotin, en direct de Belgaroz

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MessageSujet: Gildebert Grignotin, en direct de Belgaroz   Gildebert Grignotin, en direct de Belgaroz EmptyLun 28 Mai - 16:41

Note sur l’Histoire de Belgaroz, par Gildebert Grignotin, historien du Saint Empire Boulimique.

Travail de reconstitution historique réalisé dans le cadre de la récente annexion de la planète nommée Belgaroz
.



Etablir une histoire complète de Belgaroz s’apparenterait à recoller les morceaux d’un vase dans le noir complet, avec du ruban adhésif. Néanmoins, si l’on s’intéresse aux deux ou trois siècles passés, il reste possible de retracer l’histoire dans ses grandes lignes. Bien heureusement pour nous, ces deux ou trois siècles couvrent quasi complètement les histoires de ses occupants majeurs, les hommes.

Avant d’aller plus avant, il convient de rappeler la géographie générale de la planète. Belgaroz comprend deux continents. L’un occupe l’hémisphère Nord, l’autre l’hémisphère Sud. Le continent Sud ceinture presque la planète. Le continent Nord s’étale de l’équateur jusqu’au pôle. Les deux continents sont séparés par un océan, dont la largeur se réduit en un endroit de l’équateur à quelques centaines km.
Le continent Nord présente toute la gamme de climats, du climat tropical au climat polaire, en passant par les climats océaniques tempérés, désertiques…
Le continent Sud s’étend sur une latitude plus restreinte, et présente globalement un climat tempéré à froid, mis à part quelques archipels rattachés au continent s’approchant de l’équateur où le climat est tropical.

Venus d’on ne sait où, les humains ont posé le pied sur Belgaroz 270 ans auparavant. Le seigneur Gramou, accompagné de son équipage et de quelques milliers de colons, s’est posé sur une plaine au centre du continent inférieur. Les textes contemporains de l’arrivée de Gramou ne mentionnent pas les raisons de cette colonisation. Des auteurs plus récents penchent pour un exil, bien qu’il soit à l’heure actuelle impossible d’affirmer ces propos. Aucun élément ne permet de savoir d’où venait le vaisseau de Gramou, si ce n’est la langue parlée alors. On retrouve de nos jours quelques similarités avec les langues parlées à travers le Saint Empire, ce qui pourrait étayer la théorie selon laquelle les hommes peuplant cette portion d’univers seraient issus du même creuset.

Quoiqu’il en soit, le seigneur Gramou posa le pied sur Belgaroz il y a 270 ans. Dans un temps assez court, une première colonie s’établit près du lieu de l’atterrissage, tandis que l’équipage partait en exploration. Cette première colonie a sans aucun doute possible donné naissance à PlaniCiudad, la capitale actuelle de Belgaroz. Les hommes ne rencontrèrent aucune résistance, et purent essaimer à travers tout le continent Sud en l’espace de quelques années. Le continent Nord, qui bien entendu avait été repéré de l’espace, fit l’objet d’une colonisation plus tardive .

Le gouvernement instauré par Sire Gramou était des plus singuliers. Gramou était le despote, le Roi, le chef suprême de ce gouvernement. Le continent était divisé en provinces, chacune centrée sur une cité. Dans chaque cité, Gramou nommait un administrateur pour une durée limitée, ce qui empêchait toute tentative de sécession. Dès lors qu’un administrateur prenait un peu de réputation, il était généralement écarté de ses fonctions. L’entourage de Gramou était issu de l’équipage. Ses « ministres » pouvaient uniquement conseiller et ne pouvaient pas directement prendre des décisions. Lorsqu’un ministre se montrait quelque peu désobligeant, Gramou puisait parmi les colons pour remplacer l’intrigant. Cependant, dans les premières années de son règne, les changements au sein de son gouvernement étaient limités par la taille de la population, qui ne pouvait subvenir aux besoins du gouvernement.
Une des premières tâches de Gramou fut donc de fonder une école destinée à former des conseillers gouvernementaux, et éventuellement des administrateurs. Cette école fut opérationnelle quelques années après la venue sur Belgaroz, et permit d’alimenter le gouvernement pendant plusieurs décennies. Parallèlement, il mis au point une armée régulière, qui exerçait le rôle d’une milice et permettait de cadrer la population.
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MessageSujet: Re: Gildebert Grignotin, en direct de Belgaroz   Gildebert Grignotin, en direct de Belgaroz EmptyLun 28 Mai - 16:42

Gramou le tyran bénéficia d’une longévité surprenante, dont l’origine est encore à l’heure actuelle inconnue. Il vécut en effet durant 100 ans après avoir débarqué sur Belgaroz, ce qui portait son âge à environ 150 ans, selon les sources de l’époque. Durant ce temps, ses fils eurent largement le temps de grandir, vieillir et mettre au monde leur propre progéniture. Ses fils bénéficièrent également de cette mystérieuse longévité. Craignant des troubles de succession, et redoutant le parricide, Gramou fit une entorse à sa constitution et chargea son fils aîné de coloniser le continent Nord. Ceci se passait environ 50 ans avant la mort du despote.

Gramou fit une deuxième entorse à sa constitution, en permettant à son fils cadet de participer à la gestion du royaume. Préférant s’entourer de ministres interchangeables, ce afin de juguler les ambitions, et ainsi limiter les risques de coup d’états, il décida tout de même de s’adjoindre les compétences de son fils.

Les choses se déroulèrent sans accroc durant une cinquantaine d’années. Le continent Nord se développait à un bon rythme, tandis que le continent Sud consolidait ses acquis. Les réseaux routiers, notamment, s’améliorèrent grandement et contribuèrent à un meilleur contact entre les villes du continent Sud. Petit à petit, des navettes aériennes et maritimes se mirent en place entre les deux continents, inaugurant des voies nouvelles.

La période de troubles commença peu après le décès de Sire Gramou. Le despote avait géré son royaume de façon excellente, souvent à l’encontre du peuple certes mais néanmoins de façon rationnelle. Ses deux seules erreurs furent de partager le pouvoir avec ses fils. Le fils aîné, apprenant la nouvelle de la mort de son père, ne tarda pas à entrer en action. Après avoir fait tuer les officiers de l’armée du continent Nord, toujours fidèles au Royaume tel que l’imaginait Sire Gramou, il prit le contrôle des soldats. En quelques jours seulement, il proclama l’indépendance du continent Nord et coupa toute relation avec le Sud.

Pendant ce temps, sur le continent Sud, le fils cadet prenait la succession de son père. Prêtant peu d’attention aux ambitions de son frère, il reprit tant bien que mal la gestion du royaume, désormais réduit au continent Sud. Les deux factions ne possédaient que peu de moyens militaires, l’armée ayant jusqu’alors principalement joué un rôle de police.

Chacun décida de rompre avec les règles édictées par leur père, et plaça au sein du gouvernement et dans les différentes provinces des gens proches, amis et connaissances. Ces postes furent attribués à vie ; l’aîné et le cadet pensaient alors naïvement que ces personnes se montreraient plus loyales et efficaces en se voyant attribuer une position de choix.
Ces nouveaux « conseillers » de part et d’autre s’employèrent à envenimer les relations entre les deux frères, et à exacerber une rivalité latente. Les deux frères, sous les conseils de leurs ministres, montèrent sur pied des armées capables de franchir l’océan et d’envahir un continent. Trente ans durant, après la mort de Gramou, les frères se jaugèrent à travers de nombreuses escarmouches frontalières. Puis, un beau jour, après 50 ans de guerre larvée, le grand conflit éclata. Une armada provenant du continent Nord franchit l’océan et entreprit l’invasion du continent Sud.
La plupart des provinces du Sud ne rallièrent pas l’armée du cadet, préférant soudain retourner leur veste pour amoindrir les dépenses... L’armée réduite du Sud résista du mieux qu’elle put contre l’armée du Nord, mais fut mise en pièce au bout de quelques semaines. Le frère cadet fut tué durant la dernière bataille, qui se déroula aux pieds de ce qui est maintenant PlaniCiudad.

Le frère aîné eut peu de temps pour savourer sa victoire. Les cités du Nord, unies dans un sombre complot, commanditèrent l’assassinat du Prince. L’armée, dirigée par ce gouvernement oligarchique, reflua vers les côtes puis progressivement rejoignit le continent Nord.

Les cinquante années suivantes sont appelées « Guerre des cités » ou « Joyeux bordel », l’usage de cette dernière expression étant réservé aux sympathiques habitants des tavernes. Pendant cinquante ans, les seigneurs de chaque province tentèrent de gagner en pouvoir et en influence, menant des guerres incessantes contre leurs voisins. Les continents furent saignés à blanc durant cette période.

Jalmo, descendant de Gramou, naquit durant cette période confuse. Il grandit dans la province de Planiciudad. Destiné un jour à régner sur cette province, il souhaitait cependant partir à l’aventure à travers la planète, sans se préoccuper de ces luttes intestines. Il regrettait le temps où les provinces étaient unies…
Les temps changèrent radicalement sous le règne de Jalmo. Bien que la province fut de taille réduite, et que l’équilibre avec les provinces voisines fut précaire, Planiciudad fut le foyer de ce qui semble être la révolution Belgarozienne.
Selon les écrits contemporains du règne de Jalmo ou plus récents, ce dernier fit une rencontre inédite lors d’une promenade sur le sanctuaire du lieu d’atterrissage de Sire Gramou, près de Planiciudad. Jalmo fit la rencontre d’une mousse philosophe.

[Entre parenthèses, il ne m’a pas été possible de rencontrer une mousse philosophe pendant mes recherches. Il semblerait qu’à l’heure actuelle les mousses philosophes ne souhaitent pas être dérangées. Peut être l’arrivée de Votre Altesse sur ces terres les laisse perplexes. Les Belgaroziens que j’ai pu interroger avouent ne pas comprendre leur réaction.
Les mousses philosophes sont, d’après les écrits que j’ai pu trouver à leur sujet, des êtres conscients dotés de pouvoirs psychiques. Il semble que ce soit une espèce indigène. Leur apparence varie de celle d’un petit buisson à celle d’un tapis de mousse. Leur métabolisme est inconnu.]

Jalmo fit donc la rencontre d’une mousse philosophe, Bulbuli. Du moins est ce la façon dont son nom est retranscrit dans la plupart des ouvrages. Bulbuli, ambassadrice des mousses, appris alors à Jalmo que son ancêtre Gramou avait anéanti une partie du peuple du sous bois lors de son atterrissage. Depuis lors, les humains n’avaient cessé de perturber le fragile équilibre de Belgaroz, et les guerres incessantes entre cités ne faisaient qu’aggraver la situation. Bref, les mousses en avaient gros sur la patate. Ces révélations, Jalmo les prit avec sagesse. Ses mémoires, qu’il écrivit quelques années après, laissent entendre qu’il éprouvait plus que de la curiosité vis-à-vis de Bulbuli.


Jalmo révéla l’existence des mousses à son peuple. La province de Planiciudad crut d’abord à un accès de folie de la part de leur souverain, puis durent admettre la vérité de ses propos lorsqu’une délégation de mousses se présenta au palais civil. Jalmo établit les bases d’une alliance bryophytes-humains, et signa un traité avec la délégation du peuple du sous-bois.
Cependant, il semble que les membres du gouvernement de Jalmo ne voyaient pas les choses sous le même angle. Craignant les pouvoirs psychiques des mousses, dont ils avaient eu un aperçu lors de la rencontre au Palais Civil, certains ministres crurent bon de mettre sur pied un plan d’extermination du peuple du sous-bois. A l’insu de Jalmo, ils fomentèrent avec la province voisine une attaque du sanctuaire afin d’éradiquer les mousses, puis un assassinat en règle du prince Jalmo. Les traîtres s’étaient vus promettre des postes alléchants dans la nouvelle administration qui s’ensuivrait.

Le sanctuaire fut mis à sac, puis incendié. Les mousses ne durent leur survie qu’à l’intervention in extremis de Jalmo, qui avait percé les complots de ses ministres. Alors que l’armée de la province de Moutifel marchait sur Planiciudad, les mousses répliquèrent. La terre trembla, secouée par l’onde psychique qui frappa les soldats Moutiféliens de plein fouet. Tous tombèrent immédiatement, pris dans un profond coma.
Bien que Jalmo ait fait preuve de bonne volonté, les mousses déclarèrent le traité de paix nul et non avenu. Cette transgression coûta cher aux Belgaroziens. Jalmo déclare, dans ses mémoires, avoir fait ce qu’il pouvait pour empêcher la vengeance des mousses. Mais celles-ci étaient furieuses. Elles lancèrent une attaque à l’échelle de la planète. Des millions de mousses vivaient à la surface de Belgaroz, à l’insu des humains. Elles sortirent de leurs forêts, plaines ou marécages et plongèrent les habitants de Belgaroz dans un profond coma.

Nul être humain ne fut tué durant cette attaque. Le tout dura entre six et dix jours, selon les sources auxquelles j’ai eu accès. Lorsque les belgaroziens sortirent de leur coma, ils étaient affaiblis et hagards. Seul Jalmo avait été préservé de cette vague psychique. Durant les semaines qui suivirent, Jalmo put se rendre compte à travers ses voyages que nul Belgarozien ne conservait d’animosité vis-à-vis de ses voisins. Les dirigeants des provinces semblaient avoir oublié leurs rivalités passées. Dans chaque cité, siégeait à présent un conseil de mousses philosophes. Elles avaient pris les choses en main.

Bien que réticent à l’idée de se faire gouverner par les mousses, Jalmo ne pouvait contredire la légitimité des actions des bryophytes. Grâce à l’influence de Bulbuli, Jalmo prit tout de même une place prépondérante dans le nouveau gouvernement planétaire instauré par les mousses philosophes. Moyennant quelques concessions, il put travailler avec les principaux représentants du peuple du sous bois à l’élaboration d’une nouvelle constitution et d’un nouveau gouvernement planétaire. La condition sine qua non était la parité hommes /mousses au sein des différents organes de la République Planétaire. Car les mousses ne concevaient pas la monarchie, ni le despotisme : tout devrait se régler au moyen de discussions et de conseils. Le président n’aurait qu’une valeur symbolique, jouant de temps à autre le rôle de médiateur lorsque les différentes chambres auraient du mal à s’accorder.

Jalmo ne fut pas président de cette nouvelle république planétaire. Il préféra se retirer de la vie politique, et partit vivre avec Bulbuli. Deux cent trente ans après l’arrivée des humains sur Belgaroz, cent trente ans après la mort du despote Gramou, la face de Belgaroz avait bien changé.



Jalmo eut un fils, qu’il appela Jamou. Allez savoir pourquoi…Jamou dédia toute sa vie à la politique. Après des études somme toute banales, il s’impliqua dans la vie politique de sa province natale, Planiciudad. Il devint président de Belgaroz à l’âge de 34 ans. Une ascension fulgurante ! Etant donné que le président joue un rôle mineur dans cette république, sa nomination ne parait pas insolite. De plus, son père n’est autre que le célèbre Jalmo !
Jamou resta en poste pendant trois ans, jusqu’à l’arrivée de Votre Altesse en ces terres. Son désaccord avec les choix du gouvernement l’a poussé à démissionner, à ce qu’il semble. Il a depuis disparu.


Notes : l’histoire de Belgaroz est sombre. L’essentiel de leur histoire est constitué de guerres, mis à part peut être la période tyrannique de Gramou. La récente intervention des mousses, qui selon moi s’apparente plus à un lavage de cerveau qu’à autre chose, n’éclaircit pas franchement le tableau.

Par ailleurs, les mœurs culinaires des Belgaroziens semblent avoir dérapé peu après l’attaque éclair des mousses, il y a de cela une bonne trentaine d’années. Depuis, les Belgaroziens consomment des produits qui nous seraient incomestibles. Ils semblent capables de digérer les métaux, plastiques et autres déchets.

Belgaroz peut de ce point de vue constituer une menace pour le Saint Empire Boulimique, puisque leurs habitants semblent complètement hermétiques à notre Sainte Cuisine. Comment pourraient ils rallier notre cause ? Les mousses philosophes, qui semblent tirer les ficelles, sont à surveiller de près.

Pour plus d'informations concernant l'arrivée de Gramou sur la planète, je vous renvoie à la légende de Birbibi. Concernant Jalmo et Bulbuli, un extrait de ses mémoires est également disponible.

Gildebert Grignotin,

Pour les services de renseignement impériaux.
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